J’aime te lire en secret
Ou à voix portée.
J’aime découvrir dans tes pensées
La vérité de ton être
Traduite en toute en toute lettre.
Comme c’est bon d’apprendre à te connaître.
Si longtemps ignorée
Obsédée par ce mal-être,
Te voilà enfin révélée
Et ton être paré de Beauté.
Continue, je jouis de tes écrits.
Honteuse de tes écrits,
Envieuse d’autres écrits.
De cette maxime, ç’en ai fini !
Voilà tes mots sur tes blessures,
Drapés de rêves et de désirs
Chantant, Pleurant, Hurlant l’amour !
Et ton plaisir…
Peut-être à jamais
Seras-tu l’unique à vibrer
aux rythmes de tes vers.
Et si cela est ainsi
L’essentiel est accompli :
Ton cœur, à toi, à nouveau s’est ouvert.